• Je me promenais tranquillement dans le couloir de ma boite, quand un bruit que j’ose à peine vous décrire, me crève un tympan, et pour couronner le tout, comme si cela ne suffisait pas, en plein dans l’œil, une pétasse.

    Non, c’est vraiment plus possible, c’est l’invasion, appelé David Vincent, y en a marre à la fin, les extraterrestres je veux bien, mais les pétasses, y’en a plus que marre. Voilà la guerre intergalactique des pétasses est déclarée. Je vais flinguer de la pétasse, pas de grosse perte, juste des têtes vides. Même pas des salopes, je vous dis, juste des pétasses, vous voyez ? Je vais vous expliquer, un pétasse traditionnelle : des guiboles ridicules, une voix haut perchée, de faux seins, une peau médicamenteuse, un ventre plat, aucun talent, toujours à vouloir se faire remarquer, un rire strident. Vous allez me dire la femme de demain ? Plutôt crever, je ne peux plus les voir en peinture, encore moi en photo, ces femmes dégradent l’art de la féminité. Toutes stéréotypées, non mais vous avez vu les couvertures de magasines ?

    Mais faites les taire, je n’en peux plus de leurs cordes vocales, on dirait des vieux chiens hurlant à la mort dans les chenils, faites quelque chose je n’en peux plus, enfermez-les toutes dans la même boite, « la nuit des pétasses », avec leurs rêves de star sans lendemain.

    Oui, mais le problème, c’est que faire ? Les interdire à la publication ? Les piquer à la morphine pour avoir la paix ? Cessez Mesdemoiselles de venir envahir mon champ visuel. Ca suffit maintenant. J’en ai plus que marre de voir ces adolescentes diaphanes et colorées, pleines de produits chimiques, la peau sur les os, des lubrifiées de la lèvre Silicone Valley.

    Des femmes superficielles, vous allez vous mariées avec une femme au naturel, pour vous réveiller quelques années plus tard à côté de poupée Barbie siliconée. Merde et la féminité dans tout ça ? Terminé les pétasses ! A bas les strings aussi, tiens pendant qu’on y est ! Je sais certains messieurs vont me dire, que c’est tentant, voir aguichant. Pour ma part je trouve ça laid, ça cache rien ! C’est même pas bandant ! C’est de l’hypermarché des pétasses, du brésil de pacotille sur des culs sans chair, des culs en os. Donnez-nous du moulant, du joli qui cache, oui quoi cachez un peu, que l’on s’amuse à découvrir, que l’on vous désir, que l’on vous imagine, arrêtez de tous nous servir sur un plateau, et l’effet de surprise vous y avez pensé ?

    Mais que fais la police ? Que font les directeurs de publication ? C’est la fuite ? Ca doit être la guerre ! C’est ça, c’est la guerre ? Nous sommes envahis de pétasses.

    Vous désirez un modèle de pétasse ? Bien Monsieur, nous en avons encore quelques unes en stock, modèle standard, 35 kilos, 1m75, maillot de bain, moulées industrielles.

    Moi, je veux des rondeurs, de la féminité, je veux sentir une femme dans mes bras, je veux du charme, je veux du naturel, je veux de la cervelle, je veux des défauts de fabrication.

    Je veux une femme, je veux la femme.


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  • Ah ! La magie du net

    Internet et son grand pouvoir, et oui il va enfin me permettre de publier mon potager, des légumes sans aucune saveur, vous y jetterez quelques tomates pour le compléter, j’irai mettre mon grain de sel ici et là, vous y trouverez quelques mauvaises herbes, et qui sais quelques boutons de roses entrain d’éclorent. Je me ferai jardinier pour un moment, jusqu’à ce que la récolte soit mauvaise.

    Internet :  

    Un pas grand-chose, sans aucune sensualité, ni odeur si ce n’est celle du plastique. Plus de papier, plus de mots doux glisser dans ma poche, juste de l’électrique.

    L’eldorado des artistes ratés, où chacun raconte ce petit rien, sa vie, son journal personnel. On s’y croit, on y croit et pas qu’un peu. Un grand fleuve de donnée et d’immondices, où chacun navigue comme il peut, certain sont en croisière, d’autre rame un peu.

    Je m’y suis embarqué, moi le petit jardinier, j’irais planté quelques mauvaises graines, essayer de faire pousser de belles plantes.

    Embarquez sur Internet, passagers d’illusions.


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  • Voilà, le festival de connes est terminé. Ah ! Ce beau défilé, ces petits culs qui se tordent en montant les marches,  les parures superbes sur la riviera nous quittent. Les types déguisés en autofocus repartent avec leurs clichés de poufs en maillot, et avec un peu de chance l’une d’elle l’aura perdu. Quand au jack pot « la palme d’or » est attribuée à  Paris Hilton pour son interview mythique. Que du bonheur ! J’en ai eu plein les mirettes, de seins siliconés, en liftings, aux dents d’une blancheur éclatante, sans oublier les lèvres aux collagènes « le paradis des bistouris », « L’eldorado de l’esthétique ».

    Remarquer, pour les dents c’est un grand classique, Dracula et ses belles canines dans les couloirs d’Hollywood, « Le cauchemar de Dracula », dans les années 60, Christopher Lee affichait sa dentition généreuse sur grand écran. La dentition spectaculaire est devenu le must des must en termes d’effets spéciaux, et Monsieur Francis Ford Coppola avec son « Dracula », où l’on voit en gros plan les canines du vampire pousser, un effet des plus remarquable. Et voilà l’épopée blanche fait son entrée, et toutes ces dames souhaitent un sourire glamour, une bouche séduisante, paraître 32 au lieu de 60, ou peut être tout simplement un destin de star.

    Enfin, passons, heureusement, il reste la littérature. Là les femmes, c’est autre chose. Ca ne se dandine pas comme des capricieuses, ce ne sont pas des caractérielles, ni  des superficielles.

    Mais quoi que l’on en dise, quand vous avez déjà vu, une femme nue, que vous ressentez cette étrange sensation, que votre tête s’embrouille, que vous avez des palpitations, tout s’explique, et on en redemande encore et encore.

    Le problème, c'est que l’on ne s'épuise jamais.

     

     

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