• HAUT

    BAS

    Merci N.e.w


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  • C’est incroyable

    Il y a quelques années, quand j’étais beaucoup plus jeune, les copains et moi-même aimions à nous retrouver derrière l’école, pour regarder en cachette, ces magazines torrides, ces fameux magazines érotiques dont on ne devait pas parler, ce tabou qui faisait très peur à nos parents. On évitait à l’époque de parler sexualité, on contournait le soit disant problème avec des choux et des roses piqués dans un potager. Une sensation de danger, une sensation d’interdit on faisait rien de mal, on était juste une bande de copains qui voulait découvrir le sexe alors que nous étions tous puceaux.

    Et ! Oui, à l’époque on menait la vie dure aux tabous, il ne fallait en aucun cas dire sexe, bite, partouze, érotique, encore moins porno. Et nous on se préparait à effeuiller nos fantasmes pour notre éduction, le frisson garanti, un frisson qui ne portait pas à conséquence. Juste à nous faire relever le manche.

    Maintenant, nous avons les plaisirs d’internet, des milliers de paraboles, le câble, le satellite, tout et n'importe quoi.

    Un jour alors que je cherchai je ne sais  quoi sur internet, je vous passe les détails, je ne voudrai pas effrayer ces dames, je suis tombé sur un site américain « Fun et…….. », (je ne vais pas lui faire de la pub).

    Enfin, vous parlez d’un fun, une femme attachée et bâillonnée comme un bon jambon sur une chaise, vous direz jusque là un jeu sado maso comme les autres. Je suis un homme je continu à regarder, mais la suite fut horrible. Un type approche un révolver, et lui tire dans la tempe, le sang gicle sur le mur, la tête s’écroule en arrière, c’est pas possible je suis devant un film, un futur polar, enfin un chevelu avance vers la caméra, et la regarde fixement, son visage et flou. Puis une petite phrase apparaît « Meurtre à déguster entre amis »

    C’est peut être bidon, les effets de nos jours sont bien poussés, mais pour diffuser une telle chose sur internet, il faut vraiment être cinglé, oui il y a partout de la violence, au cinéma, à la TV, dans les magazines des photos de choc, mais c’est pas une raison pour fermer les yeux la dessus, un plaisir sadique d’abrutis sans tabous avec conséquences.


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  • Je me promenais tranquillement dans le couloir de ma boite, quand un bruit que j’ose à peine vous décrire, me crève un tympan, et pour couronner le tout, comme si cela ne suffisait pas, en plein dans l’œil, une pétasse.

    Non, c’est vraiment plus possible, c’est l’invasion, appelé David Vincent, y en a marre à la fin, les extraterrestres je veux bien, mais les pétasses, y’en a plus que marre. Voilà la guerre intergalactique des pétasses est déclarée. Je vais flinguer de la pétasse, pas de grosse perte, juste des têtes vides. Même pas des salopes, je vous dis, juste des pétasses, vous voyez ? Je vais vous expliquer, un pétasse traditionnelle : des guiboles ridicules, une voix haut perchée, de faux seins, une peau médicamenteuse, un ventre plat, aucun talent, toujours à vouloir se faire remarquer, un rire strident. Vous allez me dire la femme de demain ? Plutôt crever, je ne peux plus les voir en peinture, encore moi en photo, ces femmes dégradent l’art de la féminité. Toutes stéréotypées, non mais vous avez vu les couvertures de magasines ?

    Mais faites les taire, je n’en peux plus de leurs cordes vocales, on dirait des vieux chiens hurlant à la mort dans les chenils, faites quelque chose je n’en peux plus, enfermez-les toutes dans la même boite, « la nuit des pétasses », avec leurs rêves de star sans lendemain.

    Oui, mais le problème, c’est que faire ? Les interdire à la publication ? Les piquer à la morphine pour avoir la paix ? Cessez Mesdemoiselles de venir envahir mon champ visuel. Ca suffit maintenant. J’en ai plus que marre de voir ces adolescentes diaphanes et colorées, pleines de produits chimiques, la peau sur les os, des lubrifiées de la lèvre Silicone Valley.

    Des femmes superficielles, vous allez vous mariées avec une femme au naturel, pour vous réveiller quelques années plus tard à côté de poupée Barbie siliconée. Merde et la féminité dans tout ça ? Terminé les pétasses ! A bas les strings aussi, tiens pendant qu’on y est ! Je sais certains messieurs vont me dire, que c’est tentant, voir aguichant. Pour ma part je trouve ça laid, ça cache rien ! C’est même pas bandant ! C’est de l’hypermarché des pétasses, du brésil de pacotille sur des culs sans chair, des culs en os. Donnez-nous du moulant, du joli qui cache, oui quoi cachez un peu, que l’on s’amuse à découvrir, que l’on vous désir, que l’on vous imagine, arrêtez de tous nous servir sur un plateau, et l’effet de surprise vous y avez pensé ?

    Mais que fais la police ? Que font les directeurs de publication ? C’est la fuite ? Ca doit être la guerre ! C’est ça, c’est la guerre ? Nous sommes envahis de pétasses.

    Vous désirez un modèle de pétasse ? Bien Monsieur, nous en avons encore quelques unes en stock, modèle standard, 35 kilos, 1m75, maillot de bain, moulées industrielles.

    Moi, je veux des rondeurs, de la féminité, je veux sentir une femme dans mes bras, je veux du charme, je veux du naturel, je veux de la cervelle, je veux des défauts de fabrication.

    Je veux une femme, je veux la femme.


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  • Ah ! La magie du net

    Internet et son grand pouvoir, et oui il va enfin me permettre de publier mon potager, des légumes sans aucune saveur, vous y jetterez quelques tomates pour le compléter, j’irai mettre mon grain de sel ici et là, vous y trouverez quelques mauvaises herbes, et qui sais quelques boutons de roses entrain d’éclorent. Je me ferai jardinier pour un moment, jusqu’à ce que la récolte soit mauvaise.

    Internet :  

    Un pas grand-chose, sans aucune sensualité, ni odeur si ce n’est celle du plastique. Plus de papier, plus de mots doux glisser dans ma poche, juste de l’électrique.

    L’eldorado des artistes ratés, où chacun raconte ce petit rien, sa vie, son journal personnel. On s’y croit, on y croit et pas qu’un peu. Un grand fleuve de donnée et d’immondices, où chacun navigue comme il peut, certain sont en croisière, d’autre rame un peu.

    Je m’y suis embarqué, moi le petit jardinier, j’irais planté quelques mauvaises graines, essayer de faire pousser de belles plantes.

    Embarquez sur Internet, passagers d’illusions.


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